Voilà une semaine qui se termine dans la chaleur, avec abondance de soleil. Celle que je mords à pleines dents, car l’autonome va arriver. Déjà beaucoup de feuilles sont tombées. Mais rien ne vaut une bonne journée de pêche, seul ou entouré d’amis. Une pêche à la papy, un pêche de pêcheurs à la retraite pour qui tous les jours sont des dimanches.
Claude, Jean, Luc…et les autres. Les retrouvailles de deux vieux copains, voilà un bon prétexte pour aller au bord de l’eau, surtout lorsqu’il s’agit de passionnés de pêche. L’un et l’autre ont transmis leur passion à leurs fils connus et reconnus dans la pêche à la carpe.
Le maître mot sera pêche en toute simplicité en toute convivialité et amitié à donf.
Chacun sont style : Jean ce sera à l’anglaise pour nous sortir de belles baveuses, Claude est surtout un fin pêcheur d’ablettes, et moi en bordure avec ma canne à carpe pour me débattre avec les chevesnes. Et un …et deux…et trois…
Mais nous avions tout prévu pour nous remettre de nos terribles efforts, surtout Claude qui n’avait cessé de faire faire le yoyo à son flotteur pour trouver la bonne zone d’ablette.
Il nous fallut deux barbecues, que Jean alluma comme un maître. Sur l’un nous cuirons une délicieuse cote de bœuf, et sur l’autre des pommes de terre en papillote.
Croyez moi ça cale, aussi un bon rosé de Bandol bien frais pour faire passer le tout, et pour finir un café. Pas question de sieste, ces instants là ce sont les yeux ouverts qu’il faut les vivre.
Donc la partie de pêche s’est poursuivie toute l’après-midi. On ne peut pas dire que les performances furent brillantes, mais les éclats de rire des bonnes blagues d’antan venaient interrompre le silence et le calme de la rivière.
Une journée comme celle-ci il y en aura d’autres, parce que la porte est entièrement ouverte pour les amis. Je préviendrai même, comme je le fais à chaque fois, les poissons pour le bruit que nous risquons d’occasionner.