Comme vous le savez je ne me contente pas d'une seule technique de pêche pour prendre mes copines les carpes. Il m'arrive aussi de me prélasser dans un level et d'attendre que le temps passe, toujours avec une oreille tendue vers le chant des oiseaux et un œil sur les mangeoires.
Comme samedi.....
C’est un peu la gueule enfarinée que je suis parti ce matin vers 9h30 de chez moi pour retrouver Yannick. Brouillard, froid, humidité, je serais bien encore resté un peu sous la couette. J’avais tout de même pris la peine de faire et d’emmener l’essentiel pour la journée, un bon café dans le thermos. Même pas envi de passer par la cave pour récupérer les « Aston » Les tribal Shimano feront l’affaire, en light.
Yannick était déjà en place, avec la camionnette et le auvent pour mieux se protéger. Une bonne chose, plus sympa plus convivial. La mise en place des cannes fût rapide, ainsi que l’amorçage. Pour revenir sur ce dernier j’avais pris la précaution trois fois dans la semaine de semer, du frolic et des bouillettes brachyoure/moule de chez Richworth, une bouillette avec laquelle je pêchais déjà il y a 8 ans.
Allez ! à table sous la tonnelle et un bon café. Comme si cela ne suffisait, nous décidons avec Yannick de couper du bois, et nous voilà à faire un bon feu pour nous réchauffer. Il ne manquait plus que les merguez et les andouillettes. Promis ce sera pour la prochaine fois. Nous nous mettons à papoter, surtout moi, c’est terrible cette manie que j’ai de toujours parler. Lui aime parler de la pêche, moi des oiseaux. Tout cela passe le temps avec la douce chaleur des flammes qui nous caressent le godasses. Une voiture arrive et se gare, c’est Gildas. Content de voir notre petit laborantin préféré. La discussion s’enchaîne on parle de tout : de pêche et de détecteurs, de poissons et de rivières.
Soudain le bip tant attendu retentit. C’est sur une de mes cannes. Nous revenons soudainement à la réalité. Et bien que n’ayant pas pris de poisson avec canne et moulinet depuis un bon moment, les grstes naturels reviennent machinalement. Elle est ferrée, mais deux confrères s’affairent autour de moi, l’un avec l’épuisette, l’autre avec l’appareil de photo. Le combat un peu musclé et écourté va se terminer au fond de l’épuisette. On devine un beau poisson, un très beau poisson, à la fois par le poids mais aussi et surtout la couleur, la forme. Ma plus belle, ma plus grosse miroir en rivière. Pas loin de 17kg en enlevant la poids de sac.
Merci à vous deux sans qui la séance photo n’aurai pu se faire, merci à vous deux de m’avoir aidé. Enfin de belles photos d’une belle carpe. Je suis heureux d’avoir partagé ma joie avec vous deux.